Gaël GAUTIER, Nathalie BENDELAC (2) Emilie GLOAGUEN (3) Valérie SENÉE (4) Kevin PERGE (2) Isabelle ROUVET (5) Jean-Baptiste JULLA (6) Nicolas VENTECLEF (1) Anne BOLAND (7) Jean-François DELEUZE (7) Marc NICOLINO (2) Cécile JULIER (4) Flavie MATHIEU (8) Claire VANDIEDONCK (1) Valérie SENÉE (4)

(1) Université Paris Cité, Inserm U1151, Cnrs Umr8253, Institut Necker Enfants Malades, Paris, France, (2) Hospices Civils De Lyon, Hôpital Femme Mère Enfant, Service D'endocrinologie Pédiatrique Et Pédiatrie Générale; Université Claude Bernard, Lyon 1, Lyon, France, (3) Inserm Umrs-958, Paris, France, (4) Université Paris Cité, Institut Cochin, Inserm U1016, Cnrs Umr 810, Paris, France, (5) Centre De Biotechnologie Cellulaire And Cbc Biotec Biobank, Centre De Ressources Biologiques, Hospices Civils De Lyon, Lyon, France, (6) Université Paris Cité, Inserm U1151, Cnrs Umr8253, Institut Necker Enfants Malades ; Diabetology And Endocrinology Department, Féderation De Diabétologie, Université Paris Cité, Lariboisière Hospital, Aphp, Paris, France, (7) Université Paris-Saclay, Cea, Centre National De Recherche En Génomique Humaine (cnrgh), Evry, France, (8) Inserm Siège, Disc, Service Sciences Et Société, Paris, France

L’hémoglobine glyquée (HbA1c) constitue un indicateur clé du contrôle glycémique, offrant un reflet sur trois mois. Dans le diabète de type 1 (DT1), maîtriser l’HbA1c est essentiel pour prévenir les complications chroniques1. Bien que deux études aient déjà mis en évidence une association entre les taux d’HbA1c et certains variants génétiques dans les populations scandinaves2-3, aucune recherche de ce type n’a été menée jusqu’ici en France. Cette étude vise à répliquer ces associations génétiques dans une cohorte française de patients DT1 et à identifier d’éventuelles associations spécifiques. Nous avons utilisé une cohorte prospective transversale constituée de 320 enfants inclus au diagnostic. Cette cohorte rassemble également des données cliniques deux ans après inclusion et des données sociologiques permettant de rechercher des variables épidémiologiques associées à l’Hb1Ac. Grâce à un modèle de régression linéaire généralisée (GLM) adapté à la distribution log-normale de la variable expliquée, Hb1Ac, nous avons mis en évidence un effet délétère important sur Hb1Ac de la dose d’insuline journalière requise (p=1x10-04, beta=0,97). Le modèle pas-à-pas final, avec une précision de 87%, retient également les complications à la naissance, la taille de la fratrie, l’origine ethnique des parents, la présence d’une autre maladie auto-immune et le sexe masculin comme variables prédictives d’Hb1Ac. Ensuite, nous avons mené une étude d’association pangénomique (GWAS) avec les variants nucléotidiques (SNP) génotypés sur l’ensemble du génome avec la puce GSA d'Illumina. En intégrant les résultats de la GLM et en tenant compte de l’analyse en composantes principales (ACP) des données génétiques, le modèle récessif a permis d'identifier 6 nouvelles associations suggestives au niveau d'HbA1c (figure). Le SNP rs2868062 a l’effet le plus fort (beta =1,42, IC 95% = [0,89-1,96], p=4.4x10-07), et est situé en 5’ du gène NLRP9. Nous poursuivons cette étude avec les données à cinq ans.

Les auteurs déclarent ne pas avoir d'intérêt direct ou indirect (financier ou en nature) avec un organisme privé, industriel ou commercial en relation avec le sujet présenté.

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