, Sirine MILADI (2) Sonda JALLOULI (3) Dalenda IBN ELWEFI (2) Mohamed Ali HBAIEB (4) Warda LAHOUEL (5) Kawther BEN HAMED (2) Mariem BOUDAYAB (2) Sémah TAGOUGUI (6) Mouna TURKI (2) Dalenda IBN ELWEFI (2)
(1) Linp2, Ufr Staps, Université Paris Nanterre., Nanterre, France, (2) Laboratoire De Recherche, Bases Moléculaires De La Pathologie Humaine, Lr19es13, Faculté De Médecine, Université De Sfax, Sfax, Tunisie, (3) Laboratoire De Recherche : Évaluation Et Prise En Charge Des Pathologies De L'appareil Locomoteur, Lr20es09, Faculté De Médecine, Université De Sfax, Sfax, Tunisie, (4) Université De Poitiers, Laboratoire Mobilité, Vieillissement, Exercice (move) (ur20296), Faculté Des Sciences Du Sport., Poitiers, France, (5) Laboratoire De Recherche : Education, Motricité, Sport Et Santé, Em2s, Lr19js01, Université De Sfax., Sfax, Tunisie, (6) Univ. Lille, Univ. Artois, Univ. Littoral Côte D'opale, Ulr 7369-Urepsss-Unité De Recherche Pluridisciplinaire Sport Santé Société, Lille, France
Introduction
Notre mode de vie moderne favorise une longue fenêtre d'alimentation (>8h), ce qui prolonge l'état postprandial exacerbant ainsi la résistance à l’insuline (RI), un facteur clé du diabète de type 2 (DT2) [1,2]. Il a été démontré que le jeûne du Ramadan (JR) pouvait modifier les habitudes alimentaires en réduisant la fréquence des repas et en décalant leurs horaires contribuant ainsi à atténuer la RI et à améliorer le contrôle glycémique [3]. De plus, l’activité physique (AP) s’est révélée être efficace pour diminuer la glycémie postprandiale, les niveaux d’insuline et d’hémoglobine glyqué (HbA1c) chez des diabétiques de type 2 [4,5]. L'objectif de cette étude était d'évaluer les effets du JR seul et combiné avec l’AP sur la santé cardiométabolique et le comportement alimentaire chez des individus vivant avec le DT2.
Méthodes
Vingt-neuf adultes (20 hommes et 9 femmes) atteints de DT2 ont été répartis de manière aléatoire en deux groupes : JR-AP (n=13; 54,53±7,65 ans; HbA1C: 7,83±1,43%) et JR (n=16 ; 49,38±6,59 ans ; HbA1C :7,69±1,70%). L'entraînement a été réalisé 2h avant la rupture du jeûne, trois fois par semaine pendant un mois. Chaque séance comprenait 2×10 min de marche (à 75% de la fréquence cardiaque de réserve) suivies de 20 min d'exercices de renforcement musculaire.
Résultats
Le groupe JR-AP a montré une diminution significative de l'alanine aminotransférase et de la glycémie à jeun (p=0,005, g=1,16 ; p<0,001, g=1,43, respectivement) par rapport au groupe JR. Aucune différence significative n'a été observée entre les groupes pour d'autres paramètres biochimiques, tels que l'ASAT, le cortisol, la protéine C-réactive, l'HbA1c, l'insuline, la résistance à l'insuline, les triglycérides, les lipoprotéines et le cholestérol total.
Conclusion
La combinaison du JR avec l'AP semble efficace pour améliorer la glycémie à jeun et l'alanine aminotransférase chez les personnes vivant avec le DT2.
Les auteurs déclarent ne pas avoir d'intérêt direct ou indirect (financier ou en nature) avec un organisme privé, industriel ou commercial en relation avec le sujet présenté.