, Clément JAMBON-BARBARA (2) Laurence KESSLER (3) Orianne VILLARD (4) Fanny BURRON (5) Bruno GUERCI (6) Sophie BOROT (7) Matthieu ROUSTIT (8) Ekaterine BERISHVILLI (9) Luc RAKOTOARISOA (3) Marie-Christine VANTYGHEM (10) Emmanuel MORELON (5) Eric RENARD (4) Camille BESCH (3) Orianne VILLARD (4) Thierry BERNEY (5) Pierre-Yves BENHAMOU (11) Sandrine LABLANCHE (11)
(1) Univ. Grenoble Alpes, Inserm U1055, Department Of Pharmacy, Grenoble Alpes University Hospital, Lbfa, Grenoble, France, (2) Univ. Grenoble Alpes, Inserm U1300 – Hp2, Pharmacovigilance Unit, Grenoble Alpes University Hospital, Grenoble, France, (3) Univ. Strasbourg, Inserm Umr 1260, Department Of Endocrinology And Diabetology, University Hospital Of Strasbourg, Regenerative Nanomedicine Federation Of Translational Meidicine, Strasbourg, France, (4) Univ. Montpellier, Inserm U1191, Cnrs Umr5203, Department Of Endocrinology And Diabetes, University Hospital Of Montpellier, Montpellier, France, (5) Univ. Lyon, Department Of Nephrology, Immunology And Transplantation, Hospices Civils De Lyon, Lyon, France, (6) Univ. Lorraine, Department Of Endocrinology, Diabetology And Nutrition, Brabois Adult Hospital, Nancy, France, (7) Univ. Besancon, Department Of Endocrinology, Besançon University Hospital, Besançon, France, (8) Univ. Grenoble Alpes, Inserm, U1300-Hp2, Cic1406, Grenoble Alpes University Hospital, Grenoble, France, (9) Univ. Geneva, Cell Isolation And Transplantation Center, Department Of Surgery, Geneva University Hospitals, Genève, Suisse, (10) Univ. Lille, Inserm Umr 1190, Department Of Endocrine, Diabetology, Metabolism And Nutrition, University Hospital Of Lille, Translational Research In Diabetes, Lille, France, (11) Univ. Grenoble Alpes, Inserm U1055, Department Of Diabetology, Endocrinology And Nutrition, Grenoble Alpes University Hospital, Lbfa, Grenoble, France
Introduction
La transplantation d'îlots (TI) émerge comme une intervention prometteuse pour les patients avec un diabète de type 1 (DT1) instable. Si les résultats métaboliques de la TI sont bien décrits1-3, il manque des preuves concernant son impact sur les complications à long terme du diabète et sa sécurité.
Méthodologie
Il s'agit d'une étude de cohorte observationnelle rétrospective multicentrique incluant des patients transplantés d’îlots (groupe intervention) et des patients issus du Système National des Données de Santé (SNDS, groupe contrôle synthétique). Deux cohortes ont été analysées : TI après transplantation rénale (IAK, n=45) et TI seule (ITA, n=61). Les receveurs de TI ont été appariés à des patients avec un DT1 "instable" issus du SNDS selon un score de propension : IAK 1:1 et ITA 1:10. Le critère de jugement principal composite incluait : mortalité, dialyse, amputation, AVC/infarctus du myocarde non mortel et accident ischémique transitoire. Le critère de jugement secondaire était le cancer.
Résultats
Comparés aux contrôles atteints de DT1, les ITA et IAK présentaient un risque composite plus faible (HR=0,39 [IC95%, 0,21-0,71] et HR=0,52 [0,30-0,88] respectivement Fig.1A-B), semblant être dû à une réduction de la mortalité pour les ITA (HR=0,22 [0,09-0,54]) et à une réduction de la dialyse pour les IAK (HR=0,19 [0,07-0,50]). Les deux groupes n'ont montré aucune différence significatif concernant leur risque de cancer.
Conclusions
Cette étude souligne les bénéfices à long terme de la TI sur les complications diabétiques et la mortalité. Malgré l'utilisation de médicaments immunosuppresseurs après la TI, aucune augmentation significative du risque de cancer n'a été observée. Ces résultats suggère un ratio bénéfice-risque favorable de la TI dans la gestion des patients atteints de DT1 instable.
Les auteurs déclarent ne pas avoir d'intérêt direct ou indirect (financier ou en nature) avec un organisme privé, industriel ou commercial en relation avec le sujet présenté.
