Sandrine FOSSE-EDORH, Céline LAVALETTE (1) Roxane AGIUS (1) Antoine.Rachas@Assurance-Maladie.Fr RACHAS (2) Emmanuel COSSON (3) Fares CHEMROUK (4) Clara PIFFARETTI (1) Antoine.Rachas@Assurance-Maladie.Fr RACHAS (2)

(1) Santé Publique France, Saint Maurice, France, (2) Assurance Maladie, Paris, France, (3) Chu Avicenne, Avicenne, France, (4) Haute Autorité De Santé, Saint Denis, France

Introduction

Si le fardeau du diabète de type 2 (DT2) en termes de fréquence et de morbi-mortalité est prédominant pour les hommes en France, qu’en est-il des défis quotidiens imposés par la maladie? Notre objectif était d’étudier la différence d’impact du diabète en matière de gestion de la maladie, de soutien social et de qualité de vie (QdV) entre les hommes et les femmes atteints d’un DT2.

Méthode

L’étude porte sur les données d‘Entred 3 réalisée en 2019-2020 en France hexagonale et d'outre-mer. Les adultes vivant avec un diabète ont été sélectionnées dans les bases de l’assurance maladie et ont répondu à un auto-questionnaire. La QdV était mesurée au moyen du questionnaire EQ-5D-5L et analysée après calcul des scores d’utilité. L’analyse a été restreinte au DT2 et les estimations ont été pondérées en tenant compte du plan de sondage complexe et du biais de non-réponse. Des ajustements sur l’âge et l’insulinothérapie ont été effectués avec des modèles de régressions linéaires et logistiques.

Résultats

Au total, 4699 personnes étaient incluses : 1458 et 922 hommes, 971 et 1348 femmes résidant respectivement dans l’hexagone et DROM, d’âge moyen respectivement 67,1 et 63,9 pour les hommes, 68,1 et 65,3 pour les femmes. En hexagone, les hommes déclaraient davantage être satisfait du soutien social de leur entourage à propos de leur diabète (78% vs. 62% pour les femmes, paj<0,001), ce qui n’était pas le cas dans les DROM. La QdV des femmes était davantage dégradée par rapport aux hommes dans l’hexagone (score d’utilité : 0,89 vs 0,81, paj<0,001) et les DROM (0,84 vs. 0,78, paj<0,001), principalement dans les dimensions relatives à la mobilité, aux activités courantes, aux douleurs/gêne et à l’anxiété/dépression.

Conclusion

Notre étude montre le poids social et psychologique important du DT2 qui touche les femmes de manière plus prononcée.

Les auteurs déclarent ne pas avoir d'intérêt direct ou indirect (financier ou en nature) avec un organisme privé, industriel ou commercial en relation avec le sujet présenté.

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