Maya NEHME, Mohamad ISSA (2) Anne-Sophie BRAZEAU (3) Sarah HAAG (2) Amelie ROY-FLEMING (3) Virginie MESSIER (2) Nadine TALEB (1) Sarah HAAG (2)

(1) Crchum, Montreal, Canada, (2) Ircm, Montreal, Canada, (3) Mcgill University, Montreal, Canada

Introduction

Le LADA, parfois nommé diabète type 1,5 ou hybride et situé cliniquement entre DT1 et DT2 n’est pas suffisamment étudié ce qui empêche un dépistage et une prise en charge optimaux.

Objectifs

1) décrire cliniquement une cohorte de patients rapportant un LADA (pvLADA) dans le registre canadien BETTER de diabète auto-immun ; 2) comparer les résultats rapportés par les pvLADA à ceux chez patients vivant avec DT1 classique (pwDT1).

Méthodes

Analyse transversale des questionnaires en ligne ; 2877 participants, dont 266 (9,25%) pvLADA et 2611 (90,75%) pvDT1.

Résultats

Des différences étaient observées chez pvLADA vs pvDT1 ; âge 50 ± 13 vs 40 ± 16 ans (p<0,001) ; 67% vs. 64% femmes (p=0,430), durée de diabète de 10 ± 9 vs. 22 ± 15 ans (p<0,001), antécédents familiaux de DT1 42% vs. 31% (p<0,001) et âge au diagnostic de 41 ± 13 vs. 18 ± 12 ans (p<0,001) ; début de l’insulinothérapie intensive pendant la première année (54% vs. 97% ; p<0,001). Pour un contrôle glycémique comparable, il y eu des différences dans les complications aigues et chroniques et antécédant auto-immuns. Les pvLADA avaient tendances à être plus hospitalisés pour diabète (8% vs 6% ; p=0,296).

Conclusion

Les différences observées seraient probablement dues à des dissemblances dans la physiopathologie, dépistage et prise en charge du LADA par rapport aux cas de DT1 classique.

Les auteurs déclarent ne pas avoir d'intérêt direct ou indirect (financier ou en nature) avec un organisme privé, industriel ou commercial en relation avec le sujet présenté.

Ces vidéos pourraient vous intéresser

Voir plus de vidéos