Une restriction expérimentale du sommeil altère la sensibilité à l’insuline chez le sujet sain

De nombreuses études épidémiologiques ont montré qu’un temps de sommeil court (< 5-6h par nuit) est associé à la prévalence et à l’incidence de l’obésité, du syndrome métabolique, du diabète de type 2, de la morbidité et de la mortalité cardiovasculaire, et ce indépendamment des autres facteurs de risque et de la présence de troubles respiratoires du sommeil [1]. La nature du lien entre réduction du temps de sommeil et conséquences métaboliques n’est pas clairement identifiée mais pourrait impliquer...