, Laurent MEYER (2) Adrien LOUIS (1) Luc RAKOTOARISOA (2) Ariane GRANDHAIE (2) Clement HUREL (1) Luc RAKOTOARISOA (2)
(1) Diabétologie-Chu Caen, Caen, France, (2) Diabétologie-Chu Strasbourg, Strasbourg, France
Contexte La quantification des glucides reste nécessaire pour l’auto-gestion du DT1, y-compris en boucle fermée, mais reste difficile pour la plupart des patients. Nous avons évalué la performance de DiabHealth (DH) et de GluciCheck (GC), comparativement à une évaluation de référence par une diététicienne (Ref). Méthode DiabHealth quantifie immédiatement et automatiquement la quantité de glucides des différents aliments d’un repas à partir d’une simple photo smartphone, grâce à une technologie de machine learning. GluciCheck permet de quantifier manuellement la quantité de glucides par comparaison avec des photos de références préenregistrées dans l’application. Les glucides de ‘plateaux repas’ hospitaliers ont été quantifiés à l’aide de ces 2 applications (DH et GC) par des patients simulés (étudiants en médecine) puis quantifiés par une diététicienne après pesée des aliments du plateau (entrée, viande/poisson, féculent, legume/salade, pain, laitage/dessert). Résultats Cinquante plateaux repas (280 aliments) ont été analysés par DH et Ref, dont 25 plateaux également analysés par GC. Seulement 2,1 et 2,5% des aliments n’ont pas été reconnu ou retrouvés par DH et GC, respectivement. Ces aliments n’ont pas été inclus dans l’analyse. La performance de quantification des glucides avec DH et GC, comparativement à Ref a été analysée par représentation de Bland-Altman et corrélation de Pearson, montrant une supériorité de GC sur DH (figure 1). Le pourcentage de repas avec moins de 20g d’erreur relative de quantification des glucides était de 80% pour DH et 92% pour GC. Conclusion Bien que moins performante que GluciCheck (application d’aide à la quantification des glucides la plus utilisée en France actuellement), DiabHealth quantifie automatiquement les glucides du repas sur une simple photo, avec une bonne corrélation avec la quantification de référence, et une erreur de moins de 20 g de glucides pour 4/5 des repas, performances très probablement meilleures que la pratique actuelle de nombreux patients.
Les auteurs déclarent ne pas avoir d'intérêt direct ou indirect (financier ou en nature) avec un organisme privé, industriel ou commercial en relation avec le sujet présenté.
