, Elsa HEYMAN (1) Rémi RABASA-LHORET (2) Elodie LESPAGNOL (1) Maxime TANT (3) Aurore HUCHEZ (1) Isabelle JOING (1) Elodie LESPAGNOL (1)
(1) Urepsss, Lille, France, (2) Institut De Recherches Cliniques De Montréal, Montreal, Canada, (3) Cirnef, Rouen, France
L’activité physique est préconisée chez les jeunes vivant avec un diabète de type 1 (DT1) (Absil et al, 2019). Dans le cadre scolaire, les enseignants d’éducation physique et sportive (EPS) ont un rôle important à jouer. Il semble essentiel d’examiner l’impact de l’environnement scolaire sur le bien-être des élèves vivant avec un DT1 ainsi que la manière dont les enseignants d’EPS s’emparent de cet aspect. La communication s’intéressera aux contraintes et aux soutiens perçus par les élèves susceptibles d’impacter leur bien-être et leur engagement à l’école et en EPS, ainsi qu’aux pratiques professionnelles des enseignants. Vingt-six collégiens vivant avec un DT1 ainsi que 14 enseignants d’EPS ont participé à l’étude, en répondant à un entretien semi-directif. L’analyse des verbatims s’est faite autour de plusieurs thématiques : bien-être, engagement scolaire, contraintes, soutiens à la pratique physique ; mises en œuvre didactiques et pédagogiques, connaissance de l’élève et de sa pathologie. Les résultats montrent que les jeunes se sentent globalement bien à l’école et sont engagés en EPS malgré certaines contraintes telles que les hypoglycémies ou la stigmatisation. Ils déclarent vouloir être des élèves « ordinaires » et se sentent soutenus par leurs enseignants. Les résultats révèlent également une méconnaissance de la pathologie et un manque de formation de la part des enseignants. Les enseignants déclarent ne pas adapter leur enseignement considérant que l’élève est autonome dans la gestion de son diabète. La mise en perspective des deux points de vue (élèves et enseignants) met en évidence une confiance réciproque sans qu’il y ait une véritable surveillance et vigilance de la part des enseignants. Une formation à la gestion du diabète, des conseils sur les responsabilités des enseignants ainsi qu’une meilleure communication entre les différents acteurs de la communauté scolaire (infirmier, enseignants, parents) semblent nécessaires.
Les auteurs déclarent ne pas avoir d'intérêt direct ou indirect (financier ou en nature) avec un organisme privé, industriel ou commercial en relation avec le sujet présenté.