Elsa HEYMAN, Tricia PETERS M (2) Elodie LESPAGNOL (3) Cassandra PARENT (3) Anne-Sophie BRAZEAU (4) Jane YARDLEY (5) Cassandra PARENT (3)

(1) Univ. Lille, Univ. Artois, Univ. Littoral Côte D’opale, Ulr 7369-Urepsss-Unité De Recherche Pluridisciplinaire Sport Santé Société, F-59000 Lille, France; Institut Universitaire De France, Lille, France, (2) Division Of Endocrinology, Jewish General Hospital, Mcgill University, Montreal, Qc, Canada Centre For Clinical Epidemiology, Lady Davis Institute, Montreal, Qc, Canada, Montréal, Canada, (3) Univ. Lille, Univ. Artois, Univ. Littoral Côte D’opale, Ulr 7369-Urepsss-Unité De Recherche Pluridisciplinaire Sport Santé Société, F-59000 Lille, France., Lille, France, (4) School Of Human Nutrition, Faculty Of Agricultural And Environmental Sciences, Mcgill University, Montreal, Qc, Canada, Montréal, Canada, (5) Institut De Recherches Cliniques De Montréal, Ircm, Montreal, Qc, Canada, Montréal, Canada

Contexte

Dans la population générale, les personnes qui s'identifient comme des filles et des femmes sont généralement moins actives et déclarent davantage de freins à la pratique d’une activité physique (AP), en lien avec certains stéréotypes de genre et normes socioculturelles. Ces freins à l’AP pourraient être encore plus marqués chez les femmes vivant avec un diabète de type 1 (DT1), qui doivent faire face à d'autres obstacles liés au diabète, tels que la peur de l'hypoglycémie.

Méthode

Cette revue rassemble les données disponibles dans la littérature sur les effets du genre sur les niveaux d’AP et sur les freins à l’AP dans le DT1.

Résultats

La plupart des travaux montrent que les filles/femmes auraient des niveaux plus faibles d’AP (en particulier, le temps passé en AP intense) par rapport aux garçons/hommes. Très peu d'études ont exploré l'effet du genre sur les freins à l'AP. Certains de ces travaux suggèrent que les scores globaux ou les scores relevant d’éléments spécifiques au DT1 (peur de l'hypoglycémie, de l'hyperglycémie), sont plus élevés chez les filles/femmes que chez les garçons/hommes. Les interactions entre les freins à l'AP et les niveaux d'AP peuvent être complexes. Alors que chez l’adulte, les personnes qui rapportent plus de freins à l’AP semblent moins actives, les enfants les plus actifs sont ceux rapportant davantage de freins liés aux fluctuations glycémiques pendant l’exercice. Ces interactions complexes n’ont, jusqu’à présent, jamais été étudiées au regard du genre.

Conclusion

En tentant de mieux comprendre les facteurs (par exemple sociaux ou en lien avec la peur des fluctuations glycémiques) conduisant à des niveaux d’AP plus faibles chez les filles/femmes avec un DT1, les travaux futurs pourraient donner des pistes d’actions individualisées pour augmenter leur adhésion à l’AP.

Les auteurs déclarent ne pas avoir d'intérêt direct ou indirect (financier ou en nature) avec un organisme privé, industriel ou commercial en relation avec le sujet présenté.

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