, Emily TUBBS (1) Joris KAAL (2) Fabrice NAVARRO (2) Sandrine LABLANCHE (3) Xavier GIDROL (1) Fabrice NAVARRO (2)
(1) Univ. Grenoble Alpes, Inserm, Cea, Irig, Biomics, Grenoble, France, (2) Univ. Grenoble Alpes, Inserm, Cea, Leti, 38000, Grenoble, France, (3) Univ. Grenoble Alpes, Inserm, Diabetology And Endocrinology Department, Grenoble Alpes University Hospital, Grenoble, France
Introduction
La transplantation d'îlots de Langerhans est une thérapie cellulaire de remplacement prometteuse mais la perte d’efficacité du greffon à 5-10 ans suggère que cette technique pourrait éventuellement être encore optimisée. Ainsi, le développement d’un modèle humain d’îlot pancréatique vascularisé pour l’étude du diabète semble essentiel.
Objectifs
Notre projet propose une alternative innovante : un modèle de Langerhanoïdes-sur-puce microfluidique (Figure 1), avec l’objectif de mimer les conditions physiologiques humaines, avec une vascularisation et un microenvironnement spécifiques aux îlots pancréatiques.
Méthodes
Ce modèle repose sur une puce microfluidique intégrant des organoïdes d'îlots de Langerhans humains pré-vascularisés, composés de trois types de cellules humaines auto-organisées. Cette puce permet l'ajout de cellules endothéliales, dans le but de créer un microenvironnement proche du réseau vasculaire physiologique assurant une oxygénation optimale.
Résultats
Développement de 2 hydrogels d’origine humaine permettant le développement d’un réseau endothélial.
Conclusion
En intégrant un hydrogel humain, des flux physiologiques et des composants cellulaires clés, nous visons à reproduire un microenvironnement physiologique et représentatif des patients. A terme, ce modèle sur puce microfluidique d'îlots de Langerhans vascularisés pourrait devenir un outil expérimental essentiel pour le DT1, en mimant la réponse observée lors de la transplantations d'îlots et en offrant une plateforme pour étudier les interactions entre les îlots transplantés et le receveur. À terme, il pourrait contribuer à la médecine personnalisée en adaptant les traitements aux besoins spécifiques de chaque patient.
Les auteurs déclarent ne pas avoir d'intérêt direct ou indirect (financier ou en nature) avec un organisme privé, industriel ou commercial en relation avec le sujet présenté.