, Arnaud BUBECK (1) Nicolas NAÏDITCH (2) Jean-François THÉBAUT (1) Jean-François THÉBAUT (1)
(1) Fédération Française Des Diabétiques, , France, (2) Expect, , France
La Haute Autorité de Santé a récemment publié des recommandations pour les patients vivant avec un diabète de type 2 (PvDT2), plaçant la prévention des complications au cœur de la prise en charge grâce aux nouvelles thérapies A-GLP1 et I-SGLT2. Le Diabète LAB de la Fédération Française des Diabétiques a mené une étude quantitative pour évaluer la proportion de PvDT2 ne suivant pas ces recommandations. Les réponses de 1 517 PvDT2 ont été analysées. Quatre groupes ont été constitué à partir de données rapportées par les patients : 1° Surpoids / obésité (N=674) ; 2° Avec Antécédent cardio-vasculaire (CV) (N=436) ; 3°Haut risque CV (N=209) et 4°Sans complication CV (N=198). Les personnes en surpoids / obésité étaient 61,3% à ne pas avoir de A-GLP1 ; Les personnes avec des antécédents cardiovasculaires étaient 73,6% à ne pas avoir d’I-SGLT2 et les personnes à haut risque cardio vasculaire étaient 66,5% à ne pas avoir d’A-GLP1 ou d’I-SGLT2. Les PvDT2 suivies par un diabétologue libéral étaient significativement plus nombreuses à respecter les recommandations (50,2%) que les PvDT2 suivies par un diabétologue hospitalier (37,5%) et que celle suivies par un médecin généraliste (27,1%). L'observance thérapeutique dans cette population de patients diabétiques est globalement bonne, avec des variations significatives entre les sous-groupes. Les patients en surpoids et obèses présentent les plus grandes difficultés (10,8% de mauvaise observance). Les résultats suggèrent qu’un travail important de mise en application des nouvelles recommandations reste à réaliser, en particulier avec les médecins généralistes prenant en charge des PvDT2, peu importe leur groupe d’appartenance. Cela ouvre également de nouvelles perspectives de prises en charge afin d’améliorer la qualité de vie des PvDT2 et de les sensibiliser aux recommandations de santé de la Haute Autorité de Santé.
Les auteurs déclarent ne pas avoir d'intérêt direct ou indirect (financier ou en nature) avec un organisme privé, industriel ou commercial en relation avec le sujet présenté.
