, Charlotte LETELLIER (1) Emilie CAPEL (1) Martine AUCLAIR (1) Bruno FEVE (2) Marthe MOLDES (1) Alexandra GROSFELD (3) Martine AUCLAIR (1)
(1) Sorbonne Universite, Inserm, Centre De Recherche Saint-Antoine (crsa), Rhu Carmma, Institute Of Cardiometabolism And Nutrition (ican), Paris, France, (2) Sorbonne Universite, Inserm, Centre De Recherche Saint-Antoine (crsa), Rhu Carmma, Institute Of Cardiometabolism And Nutrition (ican), Ap-Hp, Hôpital Saint-Antoine, Département D’endocrinologie, Prisis, Paris, France, (3) Sorbonne Universite, Inserm, Centre De Recherche Saint-Antoine, Rhu Carmma, Institute Of Cardiometabolism And Nutrition (ican), Paris, France
Le tissu adipeux (TA) est doté d’une grande capacité d’expansion qui se fait par hypertrophie et/ou hyperplasie. Cette dernière correspond au recrutement et à la différenciation de précurseurs adipocytaires en adipocytes matures1. Bien que le déroulement de l’adipogenèse soit connu, il reste essentiel de continuer à le caractériser afin de comprendre en partie les dysfonctionnements rencontrés lors de pathologies comme l’obésité ou lors de traitement prolongé aux glucocorticoïdes (GC). Le facteur de transcription GILZ (glucocorticoid-induced leucine zipper) est une des cibles principales des GC2, connus pour favoriser l’expansion du TA et induire l’expression de gènes pro-adipogéniques3. Deux isoformes de GILZ ont été décrites dans la littérature : une courte (GILZ-C) et une longue (GILZ-L)4, mais leur rôle dans l’adipogenèse n’a pas encore été bien caractérisé. Grâce à l’étude in vitro de l’expression des deux isoformes au cours de l’adipogenèse des préadipocytes murins 3T3-F442A, nous montrons un profil d’expression différentiel entre l’isoforme courte et longue : GILZ-C est stable alors que GILZ-L est fortement induit dans les adipocytes. De plus, en invalidant simultanément les deux isoformes, nous montrons que GILZ diminue fortement l’expression des gènes tardifs de l’adipogenèse et se traduit par une absence d’accumulation lipidique. Ainsi, l’ensemble de ces résultats suggèrent que les facteurs GILZ jouent un rôle essentiel dans l’adipogenèse, particulièrement en phase terminale. Afin de préciser le rôle de chacune des isoformes, nous étudierons l’impact de l’invalidation et la surexpression de chacune des deux isoformes de GILZ sur l’expression des gènes tardifs de l’adipogénèse et de façon globale, sur la fonction adipocytaire. En parallèle, nous analyserons l’expression de ces isoformes in vivo dans la fraction stromale-vasculaire et adipocytaire des TA de souris C57BL/6. Cette étude mettra en lumière le rôle du facteur GILZ dans le développement du TA.
Les auteurs déclarent ne pas avoir d'intérêt direct ou indirect (financier ou en nature) avec un organisme privé, industriel ou commercial en relation avec le sujet présenté.
