Hajar CHARIF, Amal OURDI (1) Asmae SALHI (1) Nisrine BOUICHRAT (2) Siham ROUF (3) Hanane LATRECH (3) Nisrine BOUICHRAT (2)

(1) Department Of Endocrinology-Diabetology And Nutrition, Mohammed Vi University Hospital Center, Faculty Of Medicine And Pharmacy, University Of Mohammed 1st, Oujda, Morocco, Oujda, Maroc, (2) Department Of Endocrinology-Diabetology And Nutrition, Mohammed Vi University Hospital Center, Faculty Of Medicine And Pharmacy, University Of Mohammed 1st, Oujda, Morocco-Oujda (maroc) Laboratory Of Epidemiology, Clinical Research And Public Health, Mohammed Vi University Hospital Center, Facult, Oujda, Maroc, (3) Department Of Endocrinology-Diabetology And Nutrition, Mohammed Vi University Hospital Center, Faculty Of Medicine And Pharmacy, University Of Mohammed 1st, Oujda, Morocco-Oujda (maroc) Laboratory Of Epidemiology, Clinical Research And Public Health, Mohammed Vi University Hospital Center, Faculty, Oujda, Maroc

Introduction

L’augmentation de la prévalence du diabète et l’amélioration de l’espérance de vie font que le nombre des patients diabétiques âgés croît régulièrement. Les objectifs sont alors d’améliorer l’équilibre glycémique en limitant le risque d’hypoglycémie et de conserver la qualité de vie. L’objectif de cette étude était de décrire la particularité de ces patients.

Patients et méthodes

Il s’agit d’une étude rétrospective ayant inclus 155 patients hospitalisés dans notre service. Les données cliniques et paracliniques ont été relevées des dossiers médicaux. Les patients inclus sont tous âgés de plus de 65 ans, insulinotraités ayant bénéficié d’une évaluation gérontologique.

Résultats

L’étude avait inclus 155 patients (99 femmes et 56 hommes) âgés en moyenne de 72.81 ± 10,4 ans avec des extrêmes allant de 65 à 88 ans. L’ancienneté moyenne du diabète était de 20,25 ± 5,46 ans. Quatre-vingt-quatorze pour cent des patients étaient des analphabètes et 12.9% vivaient seuls. Soixante-six pour cent seulement des patients étaient autonomes quant à l’injection d’insuline. L’instauration de l’insulinothérapie était nécessaire à cause d’insulinopénie chez 77.41%, et de contre-indication aux antidiabétiques-oraux notamment une insuffisance rénale sévère chez 12.9%. Le schéma « bed time » était instauré chez 32% des cas, 45% des cas étaient sous schéma deux insulines mixtes et 22.5% sous deux mixtes et une rapide à midi. Le taux moyen d’HBA1C variait entre 7.8 ± 2,46%. L’auto-surveillance glycémique était faite par 27% des patients, dont les hypoglycémies étaient objectivées chez 47,6 %, avec des cas sévères dans 23.8 % des cas.

Conclusion

La nécessité d’initier une insulinothérapie chez les sujets âgés est une circonstance fréquente et souvent redoutée. C’est ainsi que les possibilités pour le malade d’assurer lui-même son traitement, la nature des insulines disponibles et le risque hypoglycémique doivent être parfaitement évalués pour permettre une prise en charge de qualité.

Les auteurs déclarent ne pas avoir d'intérêt direct ou indirect (financier ou en nature) avec un organisme privé, industriel ou commercial en relation avec le sujet présenté.

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