, Marine PAUL (1) Elisa SARDE (2)
(1) Service Endocrinologie , Hopital Saint Joseph, Marseille, Marseille, France, (2) Service Endocrinologie Hopital De Martigues, Martigues, France
Introduction
Lors de la présence d’un diabète de type 1 (DT1), il existe un lien direct entre peur des hypoglycémies et impact émotionnel et métabolique négatifs. La prévalence d’un stress post traumatique (STP) chez les mères suite au diagnostic de DT1 chez leur enfant est de plus de 20 %. La littérature n’étant que très pauvre pour la population adulte DT1, nous avons souhaité connaitre la prévalence du STP et sa corrélation avec un trouble anxiodépressif (TAD), en lien avec deux sources de stress : la peur des hypoglycémies et la période de découverte du diabète.
Méthodes
Il s’agit d’une étude bi-centrique ayant inclus 300 patients qui ont complétés deux auto-questionnaires validés : PCL-S pour l’identification d’un STP et HADS pour le TAD. Le critère de jugement principal était la prévalence d’un STP, déterminée par un score au questionnaire PCL-S supérieur à 44. L’âge moyen à l’inclusion était de 41 ans. Résultatc : La prévalence d’un STP secondaire à la découverte du diabète a été retrouvée chez 28.4% des participants, celle secondaire à la peur des hypoglycémies chez 30.6% et pour les deux sources de stress chez 37.3%. Parmi les critères de jugement secondaire, la corrélation entre SPT et TAD (déterminé par un score au questionnaire HADS supérieur à 11) est de 66.7 % (p 0.5).
Conclusion
Grâce à cette étude, nous mettons en évidence pour la première fois dans une population adulte atteinte de DT1 l’existence élevée d’un STP en lien avec la peur des hypoglycémies ou la période de découverte du diabète. De plus notre étude valide le lien entre SPT et TAD dans cette population dont on connait la forte prévalence de TAD.
Les auteurs déclarent ne pas avoir d'intérêt direct ou indirect (financier ou en nature) avec un organisme privé, industriel ou commercial en relation avec le sujet présenté.
