Paul VALENSI, Sara PINTO Narimane BERKANE Isabela BANU Sabrina CHIHEB Emmanuel COSSON Isabela BANU

Unité D'endocrinologie-Diabétologie-Nutrition, Hôpital Jean Verdier, Université Paris Nord, Bondy, France

Introduction

Certaines données suggèrent une association entre dyslipidémie athérogène (DA) définie par la combinaison d’un taux élevé de triglycérides et bas de HDL-cholestérol et maladie coronaire et une association entre ces deux désordres lipidiques et la néphropathie diabétique. Notre but était, chez des patients vivant avec un diabète (PaD) asymptomatiques majoritairement sous statine, d’examiner la relation entre DA et risque coronaire et néphropathie.

Patients et méthodes

Nous avons inclus 434 PaD (91% de type 2) asymptomatiques sans antécédent cardiaque, à haut/très haut risque coronaire a priori, dont 76% sous statine. Le risque coronaire a été estimé par le score de calcifications coronaires (CACS) au scanner cardiaque; cholestérol total, HDL-cholestérol, triglycérides ont été dosés, LDL-cholestérol calculé, l’albuminurie dosée et le débit de filtration glomérulaire estimé (DFGe). Une néphropathie sévère (NS) était définie par albuminurie >300 mg/L et/ou DFGe <30 ml/mn/1,73 m2.

Résultats

Le LDL-cholestérol était 30 mg/jour (72,2% et 80% vs 38,7% et 33,6%; p=0,001).

Conclusion

Dans cette population de PaD, la DA était associée à un risque coronaire très élevé et à une néphropathie sévère ou débutante. La DA peut contribuer au risque résiduel persistant malgrè un traitement par statine et un LDL-cholestérol bien plus proche de la cible que dans les études précédentes.

Les auteurs déclarent ne pas avoir d'intérêt direct ou indirect (financier ou en nature) avec un organisme privé, industriel ou commercial en relation avec le sujet présenté.

Ces vidéos pourraient vous intéresser

Voir plus de vidéos